[Liste des programmes]

CHAIRE UNESCO D'ÉTUDE DES FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES DE LA JUSTICE ET DE LA SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DU CANADA
ACADÉMIE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES


-•-  L'INACHÈVEMENT DE LA JUSTICE  -•-

en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada sur la mondialisation, la citoyenneté et la démocratie (UQAM), le Centre CRDPDC (U. McGill), le CIRCEM (U. Ottawa), la Chaire d'éthique appliquée (U. Sherbrooke).

Ce qu'on appelle d'ordinaire la justice répond à la position du terme dans un discours qu'on peut nommer descriptif ou théorique. Mais la question de la justice pour la société peut-elle se résoudre en termes de modèle ? Une société juste peut-elle se réaliser ? Une réponse autre que la dérivation du juste à partir du vrai est-elle possible ? Serait juste par exemple l'ensemble des prescriptions, normes et valeurs produites par l'ensemble du corps social auquel ces prescriptions, normes et valeurs s'appliquent. Les difficultés qui s'attachent à ce type de réponse mènent au jeu procédural du juste censé résulter de la libération où le juste veut s'affranchir du bien et de la téléologie.

Ce n'est pas en effet la justice qui est la question première mais l'injustice. Celle-ci ne relève pas d'un simple constat empirique mais est perçue comme inadmissible et conçue dans l'horizon de sa suppression. La référence à la justice devient alors la référence à un lieu de survol, un lieu vacant pendant que l'on rapporte la justice à l'absence de son terme, à son achèvement impossible dans un monde d'inégalités croissantes et que l'injustice se monnaye à l'infini.

 

NAISSANCE DE L'ÉTAT DE DROIT ET TRANSFORMATIONS DE LA JUSTICE

 Conférence
    Une conférence d'une trentaine de minutes introduit les thèses de discussion. Elle est     suivie du commentaire critique d'une quinzaine de minutes par un "avocat du diable".     La deuxième partie de la séance est consacrée aux échanges et à la prise de parole     du public.

      date : Jeudi 10 octobre
      horaire : 17h à 19h
      lieu : Salle W-5215, pavillon Thérèse-Casgrain, 455 boulevard René-Lévesque est

 

ENTRE LA FORCE ET LE DROIT

 Conférence
    dans le cadre du séminaire de doctorat (PHI 9024) en philosophie politique et     philosophique du droit

      date : Mardi 22 octobre
      lieu : Salle W-5205, pavillon Thérèse-Casgrain, 455 boulevard René-Lévesque est
      horaire : 18h

  • Des certitudes positivistes à une interrogation contemporaine par Bjarne Melkevik, professeur, Faculté de droit, Université Laval.

 

      date : Jeudi 7 novembre
      horaire : 17h

 

 Conférence
    dans le cadre du séminaire de doctorat (PHI 9024) en philosophie politique et     philosophique du droit

      date : Mardi 12 novembre
      lieu : Salle W-5205, pavillon Thérèse-Casgrain, 455 boulevard René-Lévesque est
      horaire : 18h

  • La pire des lois vaut-elle mieux que le meilleur des maîtres? par Paule-Monique Vernes, professeure émérite, Département de philosophie, Université de Provence.

 

Journée UNESCO de la Philosophie
Commission canadienne pour l'UNESCO

L'INACHÈVEMENT DE LA JUSTICE

en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada sur la mondialisation, la citoyenneté et la démocratie, le Centre de recherche en droit (U. McGill), le Centre de recherche sur la citoyenneté et les études minoritaires (U. Ottawa), la Chaire d'éthique appliquée (U. Sherbrooke), le Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté (UQAM).

Ce qu'on appelle d'ordinaire la justice répond à la position du terme dans un discours qu'on peut nommer descriptif ou théorique. Ce n'est pourtant pas la justice qui est la question première mais l'injustice. Celle-ci ne relève pas d'un simple constat empirique ; elle est perçue comme inadmissible et conçue dans l'horizon de sa suppression.

 Table ronde
    LES EXCLUS DE LA JUSTICE EN DÉMOCRATIE

      date : Jeudi 28 novembre
      lieu : Salle W-5215, pavillon Thérèse-Casgrain, 455 boulevard René-Lévesque est
      horaire : 17h à 19h

  • Cette table ronde se confronte plus particulièrement au problème que posent "les exclus de la justice en démocratie". Dans des sociétés de plus en plus pluriethniques, les préjugés et les stéréotypes racisants ont des effets ravageurs. L'éthique dominante en matière de genre et de sexualité engendre aussi son lot d'exclus. Ces formes de résistances aux différences s'enchevêtrent pour gêner le plus souvent l'achèvement d'une plus grande justice pour le plus grand nombre.

  • Présidence : Aloyse Ndiaye, Agence universitaire francophone
  • Pierre Sané, sous-directeur général/ sciences humaines et sociales/ UNESCO, La réponse de l'UNESCO face à l'exclusion
  • Roberto Jovel, Amnistie internationale, Droits des minorités sexuelles
  • Micheline Labelle, Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté-UQAM
  • Fo Niemi, Centre de recherche-action sur les relations raciales.

 

      date : Jeudi 12 décembre
      horaire : 17h

  • Présidence : Michel Malherbe, Chaire d'éthique, Université de Sherbrooke
  • Le concept de valeur et l'exercice de la justice, Francine Markovits (Paris X- Nanterre)
  • Avocat du diable : André Pessel, Éducation nationale de France.